CONTRIBUTIONS 2012

Muriel Touaty, présidente de l’Association Technion France

Innovations: La clef du succès.

Le Technion a toujours été engagé dans le développement des industries High Tech et a été a la base du développement de la “start up nation”. Il a su créer un terrain fertile à ce développement et sert régulièrement de pépinière pour transformer les nombreuses découvertes issues des laboratoires de recherche en atouts économiques. (…lire la suite)

Jehan-Yves Drouin, vice-président Market Access, BMS

Pourquoi nous avons choisi d’investir en France 

Pour une entreprise internationale telle que la nôtre, dans un contexte de mondialisation et de crise financière, le choix de la localisation des investissements scientifiques et techniques revêt une importance stratégique croissante. (…lire la suite)

Gilles Johanet, président du Comité économique des produits de santé, Ministère des affaires sociales et de la santé.

Il est courant d’évoquer un affaissement de l’innovation dans le domaine des produits de santé (médicaments et dispositifs médicaux). De fait, les tombées de brevet des laboratoires pharmaceutiques expliquent pour une large part que la croissance des dépenses de médicaments pour l’assurance maladie soit devenue nulle voire négative en 2012. Plus exactement, c’est le non remplacement de ces grandes molécules qui est à l’origine de cet affaissement. (…lire la suite)

Pascal Picq, paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France

Médecine évolutionniste et innovation

Erasmus Darwin, le grand père de Charles, est le premier à proposer une classification systématique des maladies. Il est aussi un des premiers à s’intéresser à la transformation des espèces. Hélas, depuis un peu plus de deux siècles, la médecine et l’évolution semblent se chercher sans vraiment se retrouver. Aujourd’hui,  (…lire la suite)

Professeur Daniel Séréni, président de la Commission santé, Fondation Concorde

Les avancées récentes de la médecine ont concerné la plupart des domaines du soin et du diagnostic. Les deux se trouvent d’ailleurs de plus en plus souvent mêlés. Ainsi la radiologie interventionnelle a t-elle  ouvert de nouveaux champs thérapeutiques de la neuroradiologie interventionnelle à l’ablation de tumeurs sous tomodensitométrie (scanner). La pharmaco génomique résulte d’une liaison étroite entre diagnostic biologique et traitement. La découverte de nouveaux médicaments au cours des deux dernières décennies n’avait pas permis d’améliorer significativement les résultats du  traitement de certains cancers avancés comme le  mélanome métastatique  ou les  cancers pulmonaires non opérables. En oncologie, les nouvelles générations de médicaments agissent souvent comme bloqueurs d ‘enzymes nécessaires à la prolifération des cellules cancéreuses. Partant de la constatation qu’il existait des sous-groupes de patients répondeurs, les biologistes ont pu identifier les sous types enzymes correspondant aux répondeurs et aux non répondeurs. Un diagnostic biologique basé sur un test génétique permet désormais dans certaines situations d’identifier précisément les patients qui répondront à un traitement « ciblé » et ceux à qui il est inutile de l’administrer. (…lire la suite)

Alexandre Templier, co-fondateur et directeur général, QUINTEN

La fin d’un modèle : le début d’une ère nouvelle ?

Selon des chiffres publiés par le LEEM*, sur 10 000 molécules ciblées, 10 deviennent candidats médicaments, et 1 seule obtient l’autorisation de mise sur le marché. Ce taux d’échec explique en très grande partie le coût élevé des nouveaux traitements. Comment une industrie peut-elle être viable économiquement dans ces conditions, si ce n’est aux dépens du client final ? On le voit bien, la question  est moins celle de la compétitivité que de la remise en question d’un modèle de Recherche & Développement. Tous les laboratoires pharmaceutiques sans exception font face à un même impératif d’efficience. Comment produire davantage de produits, plus efficaces et plus sûrs, à moindre coût ? Et si la solution était à portée de main ?(…lire la suite)

Jacques Marceau, président d’Aromates Relations Publiques

Traitements innovants : relevons le défi lancé à nos finances publiques et faisons de la France un territoire attractif pour la recherche !

Le système de santé français est réputé comme étant le meilleur au monde en termes d’accès aux soins. Il est également l’un des plus chers, selon le dernier rapport de l’OCDE sur la santé (Panorama de la santé 2011, Les indicateurs de l’OCDE, décembre 2011). La part des dépenses de santé dans le PIB était ainsi de 11,8% en 2009, soit la troisième la plus élevée du monde derrière celle des Etats-Unis (17,4%) et celle des Pays Bas (12%). Le déficit de la Sécurité sociale qui, même en léger recul en 2011 pour s’établir à 18,6 milliards d’euros, associé à la crise de la dette publique, met clairement en danger les principes républicains de solidarité et d’égalité dans l’accès aux soins.  C’est dans ce climat d’extrême tension budgétaire que de nouvelles thérapies, fruits de la recherche et de la bioproduction, arrivent aujourd’hui comme autant de nouvelles réponses aux attentes des patients et du corps médical, mais aussi comme un défi suprême lancé à nos finances publiques.  (…lire la suite)

Revue Hospitalière de France

Philippe Grand et Virginie Lefebvre-Dutilleul d’Ernst&Young:
Retrouvez ici leur rapport  sur les biotechnologies